Histoires
Souvenir de la saison 2012
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Souvenirs de la saison 2011
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Un rêve, plus vrai que nature…
Mon coup du soirVoici l’histoire de la découverte des belles éclosions de mouches de mai, cela se passe le premier week-end de juin 2010 et j’en suis le spectateur émerveillé. Suite au partage de l’aventure qu’à vécu mon ami Seb (voir ici), je lui propose que nous y retournions dès le premier vendredi de juin. Les prévisions météo sont exceptionnelles et j’ai le sentiment que nous ne pouvons manquer l’une des premières belles journées depuis l’ouverture à Vix. La réserve vers l'amont La Seine est comme je l’attendais, basse mais pas trop, fraiche et limpide. Les postes que nous avions choisi nous oblige à la traverser en aval puis de remonter par la berge d’en face. Une fois en poste, je n’hésite pas une seconde sur le choix de mouche (une mouche de mai, bien sur !) et encore moins sur le modèle, la vrilite tout fraichement montée et qu’il me tarde d’essayer. A peine nous commençons que je vois Seb casser sur un ferrage ! La pression monte, je m’intérroge sur la mouche qu’il utilise et sur la confiance en moi que j’ai un peu perdu ces derniers temps Fario de 34 cm Il est à présent bientôt 22h00 et la nuit arrivant, je rencontre des difficultés à faire de bons posés car la Vrilite vrille beaucoup mon bas de ligne. Je m’efforce de donner le meilleur de moi même et voilà que dans un coin sombre, ma mouche disparaît de nouveau dans un remous à peine visible. Je ferre et encore une fois je ressens une pression dans la canne inhabituelle. Ayant eu de bon résultat avec le coup précédent, j’emplois la même technique consistant à la sortir du courant puis de la fatigué sans précipitation. Encore payant, je jubile à la vue de ce poisson qui me paraît plus gros mais sans certitude puisque l’obscurité est là. Le verdict tombe, une Fario de 39 cm qui rend ce moment mémorable pour moi. J’espérais beaucoup de cette soirée mais je ne savais pas que je pulvériserai mon record à se point. Certes pour beaucoup de pêcheurs cette taille est honorable mais assez fréquente. Pour moi, c’est tout simplement un rêve plus vrai que nature… | La réserve avec vue sur le pont Nous arrivons sur place vers 20h30 et le temps de nous équiper nous approchons notre secteur de pêche vers 21h00. Nous l’avions décidé à l’avance sachant que nous n’aurions pas vraiment le temps d’inspecter le parcours dans sa globalité. Sur le trajet, on comprend vite à quoi nous sommes en train d’assister, une éclosion massive de mouches de mai. Il y en a des nuages entier proche des arbres voir même à leurs cimes réalisant une merveilleuse danse cadencée et de bas en haut. Seb au coup du soir Ma concentration est à son maximum, je n’arrive pas à maîtriser complètement mes nerfs et mes lancés en font parfois les frais. Et puis voilà que ma mouche se fait happer d’une telle sorte que j’ai l’impression que l’action se passe au ralenti. Mes nerfs tendus effectue un ferrage parfait que je ne m’explique pas, tout en finesse et d’une rapidité rare. Je sent immédiatement un poids nouveau pour moi au bout du fil. Le combat est enivrant, je m’applique à sortir ma prise du courant rapide qui force ma canne à pliée comme je ne l’avais jamais vu. Voilà que ma belle se montre et se rend, une Fario de 34 cm qui mérite bien un retour rapide à son habitat mais juste après la pose. Fario de 39 cm |
Une petite journée en Côte d'Or (21) !
La Seine dans toute sa splendeur ! Une fois équipé, je parcours les premiers cent mètres du parcours qui pour infos sont protégés par une réserve, alors attention avant de jeter de la soie. En l'espace de quelques minutes plusieurs beaux poissons me démarrent dans les pattes, les truites et les ombres de Vix sont très craintives, prenez donc un maximum de précautions dans vos approches.
Une fois descendu dans l'eau et quelques minutes d'attente, les premiers gobages fendent la surface. Quelques passages plus tard, une belle mouche de mai monté sur hameçon de 12 finira par séduire une truite de 28 cm bien dorée. Cette belle fario retrouvera sont milieu quelques instants plus tard, après avoir pris la pause !
La Seconde prise. Après mettre restauré, je rechausse les crampons et pars de nouveau à la conquête de ce magnifique parcours. Malheureusement le vent s'étend levé, la pêche deviendra plus compliquée. L'après-midi, après 7 ou 8 ferrage manqués sera pleine de frustration. La journée aura été pleine d'enseignement et d'émotions. Je repars donc la tête pleine de souvenirs. Ce parcours vaut le détour. Pour moi incontournable. J'y retournerais c'est sur. A+ Sèb. | Une journée de plus à Vix : Première excursion de l'année sur ce fabuleux parcours, qui pour de nombreux pêcheurs reste un des plus beau de France. Depuis ce week-end, je comprends un peu plus pourquoi ! Une fois les 200 kilomètres me séparant de mon objectif avalé, toutes les questions posées pendant le trajet ne vont pas tarder à trouver des réponses. En effet, dès mon arrivé je découvre une eau claire, relativement basse ainsi que de nombreux gobages. Une belle journée m'attend ! Température un peu fraiche, entre 17 et 20° C, ensoleillé le matin et couverte l'après-midi. Le vent se lèvera vers 16h00 mais ne gâchera en rien la fête.
La première prise de la journée. La seconde prise de la journée interviendra moins d'une heure après. Celle-ci, d'une taille de 22 cm se fera leurrer par une Elk Hair Caddis monté sur du 16. Approchant de l'heure du déjeuner pas mal d'éclosion de Mouche de mai ainsi que de Manne Brune se feront en grande quantité. La Seine me parait être en ébullition. Les gobages redoublent d'intensité. Dans ce désordre ambiant, je vais réaliser mon poisson record. Une truite de 40 cm. Cette petite, après avoir pris le courant, se rendra au bout d'une dizaine de minutes. Quel pied de sentir pour la première fois un poisson de cette taille au bout du fil. Superbe moment pour un débutant. Fier de mon coup de pêche, derrière ce caillou et posté sous un arbre, je décide de prendre un peu de temps pour savourer et 'aller manger. |
Rencontre avec le Jura
La découverte de la Sorgue de l'Aveyron
A ma grande surprise, très peu de poissons présents, quelques Chevesnes se montraient de temps en temps mais les premières heures étaient difficiles pour moi qui apprenait à découvrir cette Sorgue... Je restais tout de même émerveillé par le paysage malgré une matinée très pluvieuse. Heureusement, la luminosité était relativement bonne et l'eau toujours aussi limpide. Sur les trois premières heures je pêchais au fil et sans grande certitude de faire ce qu'il fallait. Mais toujours rien, jusqu'au moment où en levant les yeux à une vingtaine de metres devant moi, j'apperçu un beau poisson d'environ 45 cm, puis un second d'environ 35 cm celui-ci. Autant vous dire que mon coeur fit un bon ! J'ai fait tout mon possible pour me calmer, reprendre mon souffle et essayer de savoir à quels poissons j'avais à faire. Au vu de leurs comportements, formes et couleurs, j'ai rapidement pensé à de beaux chevesnes. J'ai avancé discrètement sur cinq mètres et je me suis immobilisé en position accroupie. Alors au bout de deux minutes à peine, le plus gros se rapprocha de moi. Je lui présente une FT légère, il la regarde descend vers moi sans la prendre. C'est à ce moment là que je comprends que c'est non pas un gros Chevesne mais un très beau Barbeau. Après quatre heures de pêche, un peu fatigué, je me retrouve sur une Sorgue assez large, peu profonde, sur un fond rocheux avec de belles pierres parsemées qui sortent de l'eau. Toujours aucune activité de surface, je monte une nymphe oreille de lièvre beige casquée. N'ayant pas une grande expérience de la pratique de pêche au fil, je décide de sortir environ huit metres de soie, et de faire tour à tour, tous les postes en partant de ma gauche jusqu'à mon extrème droite avec une grande attention derrière les beaux cailloux émergents. Et c'est exactement là que je pris mes deux premières truites de la journée, toutes les deux derrières un cailloux. Je descends dans la rivière, je passe deux fois sur le poste avec une oreille de lièvre casquée orange et c'est parti ! Une troisième de 25 cm qui se trouvait exactement là ou je l'avais imaginé. C'est décidé, je reste sur cette bonne note de la journée et je rentre. Une bonne nuit m'attend, je suis éreinté de neuf heures de pêche sans même manger qui furent pour moi un superbe moment. ...amoucheusement, Laurent. | J'ai profité d'un déplacement de quatre jours dans l' Aveyron le week-end du 1 mai à découvrir durant deux jours la Sorgue du côté de Saint-Affrique. C'est une rivière magnifique, une résurgence d'une très belle limpidité qui alterne entre rapides, calme, fosses. Dans cette région elle traverse de très jolis petits villages comme celui de Versols où j'ai décidé de m'arrêter le premier jour. Les renseignements que j'avais réussi à obtenir de cette rivière étaient qu'il était important de se rapprocher au plus près de la source et que le village de Saint-Félix de Sorgues était un bon point de départ. Le samedi matin, sur la route de Saint-Félix, je ne pu m'empêcher de m'arrêter en voyant le superbe petit village de Versols, avec son petit pont de pierre et cette suberbe rivière le traversant. à la sortie du village en direction de Saint-Félix, vous trouverez un petit parking sur la droite. C'est là que je décide de m'arrêter, juste sur un sentiment que cet endroit m'attend. Une fois mon matériel sur le dos, ma canne montée avec un petite nymphe oreille de lièvre casquée dessus, j'ai fait mes premiers pas dans l'eau et voici ce que j'ai découvert. Une rivière limpide coiffée d'une légère brume matinale. Le problème, c'est que je ne connais pas ce poisson mis à part les photos que j'ai pu voir. Ne prenant pas ma FT je décide de lui présenter un gammare que m'a monter mon ami Seb juste avant que je ne parte pour l'Aveyron. Ce gammare est réalisé sur le model de celui de nicolas39 et présenté en vidéo sur son Blog. Rien à faire, il ne manifeste pas le moindre intérêt pour celui-ci, j'essaie alors une nymphe à Ombre céramique aussi montée par Seb, qu'il prend dès le premier passage. Le combat fut de courte durée, dès le ferrage, il remonta le courant, j'avait l'impression que rien ne pouvait l'arrêter. Mon 12/100 était au maximum de sa résistance et je me fis littéralement tracté jusqu'à la rupture. Quel regrêt, seul au milieu de la rivière sans personne avec qui partager ma frustation. Suite à ça j'ai du repasser toute ma boîte sur d'autres barbeaux de belle taille, y perdre un grand nombres mouche dans les arbres sans arrivé à en piquer un seul autre. Cette rivière est pleine de Barbeaux de très, très belle taille. J'en ai jamais vu autant de ma vie dans un même endroits, parfois même par troupeaux entiers. Je précise, qu'à aucun moment je n'en ai aperçu une seule ! Soit je ne suis pas encore suffisamment bon pour les voir, soit elle font preuve d'un excellent mimétisme. Le temps me le dira... Puis, deux heures sans rien et une autre très belle bien doré mais malheureusement décrochée. Vers 17h00, je dois m'arrêter car un impératif m'y oblige. Je retourne donc à ma voiture en passant par la route. A mon arrivée au parking, une folle envie me prend de refaire un petit coup de pêche sur une petite partie rapide dans laquelle j'en vois bien une se poster. Le deuxième jour, je décide de m'arrêter à Saint-Félix, près du petit pont, belle journée sans pluie mais beaucoup de vent. Résultat...AUCUNE PRISE !!!!! J'y ai découvert encore une fois de très beaux endroits mais la journée fut un désastre sans aucune réussite. Je reste donc sur les souvenir de ma journée précédente, certe difficile aussi mais tellement enrichissante... |
La carpe à la mouche
Et voilà, il n'y a pas que la truite et l'ombre à la mouche ! C'est beaucoup moins noble comme prise, mais le combat fut un tel plaisir. Monté en 10/100, cette petite carpe a saisi ma nymphe en une fraction de seconde. Pour ceux qui connaissent les Sources de l'Eclimont, cette carpe se trouvait sur le parcours du moulin. C'est une première pour moi et je n'hésiterai pas à recommencer si l'occasion se présente. L'éclimont, Octobre 2009 |
Arc, truite ou tacon ?
![]() | Voici une petite truite de mer ou un tacon. Nous avions pris ce poisson pour une ARC mais ce fut très agréablement corrigé par un membre de Gobages ici, nous le remercions pour cette info. D'après cet expert, elle est en phase de migration vers la mer, ce qui lui donne ces couleurs assez blanches. Je ne savais pas que les truites de Vix migraient en mer. Faisons lui confiance, vu la qualité de son blog et sa grande expérience. On peut voir sur cette photo que malheureusement celle-ci saigne un peu. J'en parle puisque visiblement c'est quelque chose de choquant pour certain pêcheurs à la mouche. (J'ai volontairement atténué la blessure à la retouche, pas pour la dissimuler mais juste par esthétisme) Il arrive de temps en temps que nous piquions nos prises à des endroits qui les blessent. pourtant nous faisons des efforts pour que cela n'arrive pas mais y a des ratés que nous déplorons. Vix, Septembre 2009 |
La truitelle de Vix
Voilà ma première prise à Vix, une malheureuse truitelle. Une journée difficile pour nous. Première sortie en 1 Cat. Nous avons eu beaucoup de gobages tout autour de nous le matin sans rien arriver à prendre. C'est seulement vers 20h que je prends cette truitelle suivie d'une autre de 20 cm environ. Grâce à la magie de cette pêche, j'ai passé une des meilleur journée de l'année et pourtant avec tant de frustration et de colère envers moi même. Heureusement, nous avons rencontré deux pêcheurs dans la journée qui nous ont donné énormément de conseils. Vix, fin Août 2009 |
Mon premier ombre
Voilà mon premier Ombre mais le second sorti, pris grasse à mon grand ami Seb qui avait repéré tout un ban de jeunes comme celui-là. Ce coup-ci il a meilleur mine même si la photo est encore très moyenne. On a pu se préparer en le conservant dans l'épuisette au calme. Il lui a fallut tout de même qqu secondes pour retrouver sa vivacité. Saint-Remy-sur-Avre en Juillet 2009 |